A travers l’Europe, les réfugiés venus d’Ukraine reçoivent le soutien durable dont ils ont besoin pour vivre en toute sécurité.
Peu après leur arrivée, Albina et sa famille faisaient partie des 30 000 personnes les plus vulnérables ayant trouvé refuge en Slovaquie, qui ont bénéficié d’une aide en espèces de la part du HCR et d’autres organisations humanitaires, ainsi que d’un hébergement d’urgence.
Ils ont depuis été intégrés dans le programme national d’aide sociale de la Slovaquie et ont déménagé à Humenné, dans l’est du pays, où ils bénéficient d’une stabilité et d’une sécurité à long terme.
Le passage de cette aide d’urgence à une assistance à plus long terme est un pas important pour soutenir durablement les 5 millions de réfugiés ukrainiens enregistrés auprès des dispositifs nationaux de protection à travers l’Europe. Cette évolution permet également au HCR de concentrer son soutien sur les réfugiés les plus vulnérables et de répondre à des besoins spécifiques tels que la prévention et la prise en charge de la violence sexuelle et sexiste.
« En Pologne, en Slovaquie et ailleurs en Europe, nous sommes passés d’une réponse d’urgence à un soutien aux gouvernements pour favoriser l’inclusion des réfugiés dans les systèmes nationaux, en mettant l’accent sur l’aide aux plus vulnérables », indique ainsi Pascale Moreau, Directrice régionale du HCR pour l’Europe.
« Le HCR travaille en partenariat avec des acteurs nationaux et locaux, y compris les ministères, les autorités municipales, les ONG et les organisations gérées par des réfugiés, pour élargir l’accès à l’éducation, à l’emploi, au logement, à la protection sociale et à l’assistance médicale, ou à tout autre type d’assistance. Pour donner un exemple concret, il est possible de lever les obstacles à l’intégration sur le marché du travail en proposant des cours de langue ou une aide à la garde d’enfants, par exemple. »
Albina n’a pas encore surmonté le traumatisme lié à la fuite de son pays, mais elle s’efforce de rester optimiste. La Slovaquie n’est pas son pays, mais elle se contente de sa situation malgré tout, assure-t-elle. « J’aime la vie, je veux vivre. Un nouveau jour viendra, tout ira bien. »
Publie par le HCR, le 30 mars 2023.