Situation au Venezuela
Karen a été obligée de tout laisser derrière elle et de repartir de zéro loin de chez elle.
À cause de l’effondrement du système de santé au Vénézuéla, Karen n’a pas pu obtenir les soins dont son fils, atteint d’une maladie invalidante, avait besoin. Elle a donc dû prendre la décision difficile d’abandonner son foyer et de chercher refuge en Colombie.
Photo : © HCR/Vincent Trémeau
Les Vénézuéliens comme Karen et sa famille vivent dans la précarité depuis de nombreuses années. Aujourd’hui loin de chez eux, ils doivent se battre pour survivre.
Merci de nous aider à leur fournir l’aide dont ils ont besoin de toute urgence.
Abris
pour protéger ceux qui sont dépourvus de tout.
Nutrition
pour aider les familles qui ont faim à survivre et à rester en bonne santé.
Eau potable
pour prévenir la propagation de maladies mortelles.
Que se passe-t-il au Vénézuéla?
Le Vénézuéla traverse une crise politique, économique et humanitaire. Plus de 5 millions de personnes ont quitté le pays dans un contexte de violence et de pénurie alimentaire accablant. Il s’agit aujourd’hui du plus grand exode de notre époque en Amérique latine.
L’aggravation de la crise au Vénézuéla, pays qui a toujours fait preuve d’une grande générosité en accueillant des milliers de réfugiés, a entraîné la fuite massive de ses citoyens et d’autres résidents vers les pays voisins et ailleurs.
La majorité d’entre eux n’ont toujours pas de documents ou d’autorisation de séjour officielle dans ces pays et il leur est donc difficile d’exercer leurs droits fondamentaux. Cela les expose en particulier à l’exploitation économique et sexuelle, à la traite d’êtres humains, à la violence, à la discrimination et à la xénophobie.
Pourquoi y a-t-il des pénuries de nourriture et de médicaments au Vénézuéla?
Ces dernières années, les troubles politiques ont provoqué l’implosion de l’économie vénézuélienne entraînant des pénuries chroniques de produits de base. Certaines régions de ce pays producteur de pétrole font face à des pénuries de carburant, contraignant les automobilistes à faire la queue pendant des jours devant les stations-service. Et dans l’ensemble du pays, les gens sont confrontés à des coupures d’électricité fréquentes, à des pénuries de médicaments et à la faim. À cause de l’hyperinflation, les produits de base disponibles sont devenus inabordables pour la plupart des personnes ordinaires.
Où les familles vénézuéliennes se réfugient-elles?
Les familles se déplacent à travers l’Amérique latine et les Caraïbes et se rendent en particulier en Colombie, mais aussi en Argentine, au Brésil, au Chili, au Costa Rica, en Équateur, au Mexique, au Pérou et ailleurs. Ces pays les ont accueillis volontiers, mais ils arrivent progressivement à la limite de leurs capacités et certains atteignent même le point de saturation.
À quels dangers sont-ils confrontés pendant leur exode?
Les familles qui tentent de se mettre à l’abri suivent souvent des itinéraires périlleux. Elles doivent traverser des rivières avec un fort courant ou emprunter des sentiers dangereux pour atteindre leur destination. En chemin, beaucoup sont victimes de passeurs, de trafiquants et de groupes armés, et les enfants non accompagnés ou séparés sont particulièrement vulnérables.
Où puis-je voir les données et les rapports les plus récents?
Consultez nos Opérations au Vénézuéla (en anglais) pour être informé du travail en cours du HCR visant à protéger les Vénézuéliens.
Consultez notre Portail sur la situation au Vénézuéla (en anglais) pour voir les dernières mises à jour sur la crise, qui comprennent les rapports de situation du HCR, ses besoins de financement et le soutien accordé par le HCR aux pays voisins accueillant des réfugiés venant du Vénézuéla.
Où le HCR travaille-t-il?
Le HCR est actif dans toute la région et est surtout présent aux principaux points de passage frontalier. Il fournit une protection ainsi que l’essentiel pour survivre aux familles qui tentent de se mettre à l’abri. En plus de leur apporter une aide vitale et des abris, les équipes du HCR leur offrent également un soutien juridique, en les informant par exemple de leur droit à demander l’asile.
Dans toute la région, le HCR a intensifié ses opérations et travaille en étroite collaboration avec les gouvernements des pays d’accueil et ses partenaires, en particulier l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en vue d’adopter une approche coordonnée et globale pour répondre aux besoins des réfugiés et des migrants vénézuéliens. D’une manière concrète, nous collectons des données pour mieux comprendre les besoins spécifiques des Vénézuéliens. Nous aidons les États à améliorer leurs conditions d’accueil, à coordonner les informations et l’assistance fournies aux Vénézuéliens pour combler leurs besoins fondamentaux immédiats, notamment en matière d’hébergement. De plus, nous luttons contre la discrimination et la xénophobie en menant des campagnes de sensibilisation.
Nous avons notamment renforcé notre présence aux abords des principales frontières afin de limiter autant que possible les risques, notamment en ce qui concerne l’accès au territoire, la traite des êtres humains et l’exploitation. De plus, nous identifions les personnes qui peuvent avoir besoin d’une protection et de services spécifiques, comme les enfants non accompagnés et séparés, et les femmes enceintes. Le HCR leur fournit également un soutien et des conseils juridiques à leur l’arrivée et distribue de l’eau potable ainsi que des kits d’hygiène aux femmes et aux enfants dans les zones frontalières. Par ailleurs, nos équipes offrent une aide financière aux Vénézuéliens les plus vulnérables.
Le HCR met à la disposition des Vénézuéliens installés au Brésil, mais aussi dans les camps de réfugiés du monde entier, des Unités d’habitation pour les réfugiés (UHR), une solution de logement innovante. Les UHR constituent une solution de logement autonome, durable et pérenne qui permet à leurs bénéficiaires de se protéger des fortes pluies, du vent et du soleil. Étant loin de chez eux, les réfugiés souhaitent vivre dans un logement leur offrant les conditions de sécurité et la tranquillité d’esprit auxquelles ils aspirent.
Saviez-vous que depuis 2014, le nombre de Vénézuéliens demandant le statut de réfugié dans le monde a connu une hausse de 8 000 %?
Malgré son jeune âge, Valentina a connu la faim et la précarité pendant la plus grande partie de sa vie.
Lorsque sa famille a quitté le Vénézuéla à la recherche d’une vie meilleure, ils ont pris la route pour la Colombie sans savoir ce qu’ils allaient y trouver.
Heureusement, ils ont trouvé sur leur route un restaurant caritatif soutenu par le HCR où 5 000 repas gratuits sont servis chaque jour aux familles, comme celle de Valentina, qui tentent de survivre et de rester en bonne santé.
Photo : © Siegfried Modola
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Merci d’aider les réfugiés vénézuéliens dans le besoin.